Voici la lettre ouverte que Monsieur le Bâtonnier Ferran adresse à Monsieur le Président de la République Jacques Chirac.
... Vous trouverez l'intégralité de la lettre au format pdf en annexe.
Où envoyer vos dons | Rappel des faits | Dossier juridique | Revue de presse | Livre d'or
lundi 21 juillet 2003
Par Sophie M. le lundi 21 juillet 2003, 10:05 - Dossier juridique
Voici la lettre ouverte que Monsieur le Bâtonnier Ferran adresse à Monsieur le Président de la République Jacques Chirac.
... Vous trouverez l'intégralité de la lettre au format pdf en annexe.
lundi 7 juillet 2003
Par Sophie M. le lundi 7 juillet 2003, 19:41 - Messages de Laurent
A
Tous les Calédoniens,
Ceux qui veulent la vérité,
Ceux qui croient en un destin commun,
Aux familles mélanésiennes et wallisiennes
De Saint-Louis qui veulent la paix…Permettez-moi en tant que citoyen d'exprimer mon sentiment…
Ces derniers heurts à Saint-Louis m'attristent beaucoup et me révoltent, car la vie est bien trop précieuse pour la gâcher ainsi. C'est d'autant plus scandaleux que cette situation est entretenue avec l'accord et l'appui de l'Etat.
Tout d'abord, même si vous avez sans doute entendu parler de moi, il convient de vous préciser qui je suis…
Je suis un jeune Calédonien d'origine Wallisienne, issu de la localité de Saint-Louis.
J'ai grandi au sein de la tribu de Saint-Louis où ma famille avait tissé de solides liens d'amitié avec les familles mélanésiennes. Le respect mutuel a toujours été de mise. Je peux donc vous assurer, qu'en dehors de la réputation de quartier mal famé que draine cette tribu, il y a, en vérité, des familles d'une très grande respectabilité et des irresponsables, comme dans n'importe quel autre quartier. A la seule différence que Saint-Louis a toujours été, et continue à être, une zone de non-droit. Aucun gouvernement, ni nos politiques locaux n'ont cherché à résoudre ce problème ni à intégrer ces deux communautés à la société. Au contraire, certains se sont même servis de cette précarité à des fins politiques…
La suite de la lettre en annexe.
lundi 30 juin 2003
Par Sophie M. le lundi 30 juin 2003, 10:20 - Dossier juridique
Lettre ouverte envoyée par le Bâtonnier Ferran à Monsieur Perben, Ministre de la Justice.
Format pdf en annexe.
jeudi 5 juin 2003
Par Sophie M. le jeudi 5 juin 2003, 16:43 - Comité de soutien
Le mercredi 21 mai 2003 a eu lieu la marche pacifique organisée par le Comité de Soutien à Laurent VILI. Le véritable but de cette marche était d’obtenir la mise en liberté conditionnelle sous contrôle judiciaire de Laurent VILI.
Or, le jour même de la marche, était publié dans la presse un communiqué émanant de Monsieur le Procureur de Ia République à propos de l’affaire VILI (cf « Les Nouvelles Calédoniennes » du 21 mai 2003, en page 5). Le Comité de Soutien s’interroge sur l’empressement mis par le Parquet à faire publier ce dit communiqué, le matin même de la manifestation.
Le communiqué rendu public par le Procureur de la République affirme, de façon hallucinante, que les fragments métalliques découverts dans la dépouille mortelle de Monsieur Jean-Marie GOYETA sont bien ceux d’un projectile de calibre 270 ; ce qu’on nous avait déjà annoncé par voie de presse le jour de l’exhumation. Or, les résultats définitifs de l’expertise de ces fragments confiés à l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale en métropole n’ont pas encore été rendus.
Le même communiqué s’empresse aussi d’ajouter que les dits fragments ne peuvent, en aucun cas, être confondus avec d’autres munitions comme 264, 280, 222, 223 et 243 (quel luxe de détails ! Surtout lorsque l’on sait que l‘expert en balistique du territoire avait expertisé initialement des débris de calibre 222 ! ). Dans ces conditions, nous sommes en droit de nous interroger : mais à quoi donc peut bien servir l’expertise en métropole ?
Par ailleurs, Mr le Procureur de la République n’omet pas de conclure son communiqué en précisant que Laurent VILI a toujours déclaré avoir eu en mains une 270 au moment des faits … Ce qui est particulièrement surprenant, c’est le fait que durant de longues semaines, l‘instruction a tenté de faire dire à VILI qu’il n’y connaissait rien aux armes (ce qui est vrai) et qu’ il avait, non pas une 270, mais une 222 ! (Nous laissons à chacun le droit d’apprécier ou non le commentaire ainsi livré !).
Le pré—rapport annonce qu’il s’agit d’une 270 ; Laurent VILI, honnête, a toujours dit qu’il avait une 270 … La leçon est faite ! Il ne reste plus qu’à reconnaître, le plus simplement du monde, que Laurent VILI est coupable.
Or en Nouvelle-Calédonie, tout le monde sait qu’il existe un véritable « culte de la chasse » et son pendant, à savoir : un véritable « culture des armes à feu ». Certains le déplorent, d’autres s’en enorgueillissent, mais c’est un fait incontestable…
En Nouvelle-Calédonie, les gens, fort nombreux d’ailleurs, qui connaissent les armes savent les dégâts précis que peut occasionner un tir de 270 sur un être vivant. A 70m, un cerf, qui est autrement plus rustique, plus robuste et plus résistant du point de vue biologique qu’un être humain, ne survit pas plus de quelques minutes à l’impact d’une balle de 270. Monsieur GOYETA a été touché dans ces mêmes conditions !!!
Et pourtant, Monsieur GOYETA a survécu plus de 3 semaines, et il n’avait pas reçu, pour des raisons pratiques, les soins hospitaliers immédiats que nécessitait son état.
Alors, à qui veut-on faire avaler une telle couleuvre ?
Mettre un tel acharnement à vouloir démontrer l’indémontrable, à vouloir prouver ce qui ne peut l’être, à vouloir à tout prix accoler des faits, que dans la réalité, tout désunit, confinerait malheureusement à la schizophrénie. Nous entrerions alors dans un tout autre débat que celui de la Justice : celui de la Psychiatrie.
A moins que la thèse du complot politico-judiciaire, comme l’a hurlé Monsieur Charles HAUDRA, ne s’avère ....
En effet, ces quelques réflexions nous ont été inspirées par la surprenante intervention de Mr HAUDRA, personnage haut en couleurs et bien connu en Nouvelle-Calédonie.
Ce dernier n’a pas participé à la manifestation pour Laurent VILI, mais il a demandé à prendre la parole juste avant le départ de la marche. Il a alors exprimé face a la foule médusée, en des termes particulièrement sentis et fleuris, ses sentiments à l’égard du communiqué du Procureur.
Cette intervention n’a bien entendu, été rapportée par aucun média. Nous avons donc tenté de le faire ci-dessus en des termes beaucoup plus édulcorés - respect des Institutions de la République oblige !
dimanche 30 mars 2003
Par Sophie M. le dimanche 30 mars 2003, 13:25 - Comité de soutien
Destinataires :
Monsieur Le Président de la République Française
Monsieur le Secrétaire Général de la Commission des Communautés Européennes
Monsieur le Premier Ministre de la République Française
Monsieur le Ministre de l’Intérieur
Madame la Ministre de l’Outre-Mer
Monsieur le Ministre de la Justice
Monsieur le Haut Commissaire de la République en Nouvelle Calédonie
Monsieur le Président du Gouvernement de la Nouvelle Calédonie
Monsieur le Président du Congrès
Monsieur le Président de la Province Sud
Monsieur le Maire du Mont-Dore
Monsieur le Procureur Général près le Tribunal de Grande Instance de Nouméa
Monseigneur l’Archevêque de la Nouvelle-Calédonie
Père Bernard Gidrol, ancien curé de la paroisse de Saint Louis, actuel responsable des pères maristes
Père Milio, curé de la paroisse de Saint Louis
Père Rock Apikaoua Curé de la Cathédrale de Nouméa
Lettre ouverte à :
Mesdames et Messieurs les députés du Parlement européen
Madame Bernadette Chirac
Monsieur le Président de la Ligue des Droits de l’Homme
Monsieur Bernard-Henri Lévy
Madame la déléguée du médiateur de la République en Nouvelle-Calédonie
Monsieur le rédacteur en chef de l’Express
Monsieur le rédacteur en chef du Monde
Monsieur le rédacteur en chef du Point
Monsieur le rédacteur en chef des Echos
Monsieur le rédacteur en chef de l’AFP à Nouméa
Monsieur le rédacteur en chef de l’AFP à Paris
Monsieur le rédacteur en chef de l’Humanité
Monsieur le rédacteur en chef du Figaro
Monsieur le rédacteur en chef de Libération
Monsieur le rédacteur en chef du Courrier International
Monsieur le rédacteur en chef du Canard Enchaîné
France Inter
France Info
Objet : incarcération abusive de Monsieur Laurent VILI à Nouméa, Nouvelle-Calédonie.
...
le contenu de cette lettre se trouve en annexe au format pdf.
NB: cette lettre est restée sans réponse...
Derniers commentaires