14 juillet 2003

Les infos du jourActualité sportiveEconomie  régionaleLes sorties dans la régionDécouvrir la régionPetites AnnoncesDonnez votre avis !Traditions
ANNONCES MAG
EMPLOI : les infos
La sélection d'offres
offres d'emploi
AUTO : nouveautés
annonces auto
IMMO : les infos
Toutes les annonces
CONSO : les infos
Annuaire commerces
DECOUVERTES
La magie Zambèze
Tourisme en région
PRATIQUE
La webcam
Les vidéos
La météo
L'horoscope
Les jeux
Sorties avec Ticketnet
DE VOUS A NOUS
Ligne directe
Contacts
Questions fréquentes
Abonnements
Portrait d'un quotidien
Dossiers de la rédac
LA SEMAINE


 

 Choisissez un département :
Edition du 14 Juillet 2003

L'affaire Vili prend une tournure nationale
L'affaire Vili prend mauvaise tournure. Et tournure nationale, qui plus est. L'avocat montpelliérain de Laurent Vili, Me André Ferran, vient en effet d'adresser une lettre ouverte au ministre de la Justice Dominique Perben pour dénoncer ce qu'il considère comme des dysfonctionnements mettant en cause les fondements mêmes des droits de la défense.Laurent Vili, 26 ans, est ce joueur du Montpellier-Rugby Club incarcéré à Nouméa sous l'accusation de meurtre. « Un meurtre qui n'a pas été commis », écrit André Ferran dans sa lettre au garde des Sceaux. Et sans se prononcer sur le fond, il est vrai qu'il y a dans ce dossier des curiosités procédurales que complique un peu plus la situation quotidienne de la Nouvelle-Calédonie. Car ce meurtre a eu lieu sur une toile de fond d'affrontements ethniques indignes d'un territoire de la République.Depuis des années en effet, dans la banlieue même de Nouméa, une tribu kanak s'affronte à un groupe de 500 Wallisiens – du nom de l'île de Wallis – installé de longue date dans une communauté baptisée du nom d'Ave Maria. But des Kanaks, selon André Fer- ran : chasser les Wallisiens pour récupérer leurs terres. Et pour ce faire, on ne lésine pas sur les moyens. Tirs quotidiens à l'arme lourde, blessés fréquents, troupeaux égorgés, maisons incendiées… sous le regard de la gendarmerie qui répugne à intervenir.C'est dans ce contexte que s'est produite l'affaire qui a coûté sa liberté au rugbyman montpelliérain. Le 7 février 2002, Laurent Vili se trouve en vacances chez les siens dans la communauté wallisienne. C'est le jour où se produit un véritable assaut venu du côté kanak. Récit de Laurent Vili : on lui met entre les mains un fusil, un 270 mm, pour protéger les siens. Et dans l'affrontement, le rugbyman, qui, à Montpellier, finit sa maîtrise de prof de gym, et que ses amis décrivent comme le plus calme des hommes, tire. Une fois. Il ne voit personne tomber et rentre chez lui puis à Montpellier.Mais un homme, ce soir-là, a été blessé par balle: un Kanak du nom de Jean-Marie Goyetta. Un homme qui mourra à l'hôpital sept semaines plus tard. Alors commence une étrange saga judiciaire. Tandis que Laurent Vili est arrêté, une rumeur court Nouméa : il y a eu ce soir-là une bavure de la gendarmerie. Un tir est parti des rangs des forces de l'ordre qui, sans intervenir, ont assisté à la bataille rangée. Le déroulement judiciaire alors s'accélère : aucune autopsie n'est faite sur le corps de Jean- Marie Goyetta mais un expert affirme que l'homme a été tué par un petit calibre, ce qui met hors de cause les armes de la gendarmerie. On a donc un coupable, une victime mais quelque chose ne s'emboîte pas dans le puzzle : Vili n'a jamais fait de difficulté pour reconnaître qu'il avait tiré, mais sans connaître les conclusions de l'expert, a toujours affirmé que c'était avec un 270 mm (non retrouvé d'ailleurs). On exhume donc le corps du malheureux Goyetta, dont on ignore d'ailleurs de quoi exactement il est décédé sept semaines après les faits. Et le même expert revient sur ses conclusions : finalement, c'est du 270 mm, dit-il. Ce revirement, l'absence d'autopsie, l'état de santé de Vili, qui doit subir une opération de l'épaule, la légitime défense où, de toute façon estime-t-il, il se trouvait ce soir-là font bondir André Ferran. Deux demandes de mise en liberté lui ont été refusées, une requête pour que l'affaire quitte le giron judiciaire calédonien, de même. Il alerte aujourd'hui le ministre de la Justice. Et, promet-il, ce n'est pas fini.J. V.Photo Max BERULLIER

Photographe :
J. V.

Droits Réservés à Midi-Libre

     

 

Tous les festivals du
Languedoc-Roussillon
et ses alentours

 
  par thème
par lieu
par mois
 
Les principales expos
de l'été en Languedoc

  Pédagogie  
  Otello sauvé des luttes : le Maure, la mort, la mer  
  Pétanque: les tenants du titre déjà au tapis  
  Les contours du projet commencent à se dessiner  
  Voyages : les parcs d'attractions  
  TF1 Montpellier

 
  La webcam Comédie  
  IMMODUMIDI, l'immobilier du Languedoc Roussillon et de l'Aveyron

 
 

 
 
Droits de reproduction et de diffusion réservés. © Groupe Les Journaux du Midi
Conception :
PHAESTOS